Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 11 h dans une casse automobile de 35 ha dont 22 sont dédiés au stockage d’épaves. L’établissement étant fermé (samedi), le responsable de la société présent sur les lieux donne l’alerte. A l’arrivée des pompiers, 1 500 m² sont touchés par les flammes. La fumée émise entraîne le confinement de 20 riverains et l’interruption de la circulation sur l’A450 proche. Les pompiers éteignent le feu vers 14 h, 80 épaves (non dépolluées) en attente d’expertise par les assurances ont brûlé. L’exploitant est légèrement brûlé au visage. Le service du gaz s’est rendu sur place.

L’inspection est informée 2 jours plus tard via les services de santé (Autorité Régionale de Santé) car les installations se situent dans le périmètre de protection éloignée d’un captage d’eau potable. Les pompiers ont été informés de la présence du captage pendant leur intervention par le maire, ce qui leur a permis de contacter l’exploitant pour le prévenir que les eaux d’extinction (mélange eau/mousse) s’étaient infiltrées dans le sol en l’absence de rétention dans la zone incriminée. Une analyse de la pollution des sols et des nappes est diligentée.

Plusieurs non-conformités majeures sont rapportées lors de l’inspection qui suit l’accident. L’exploitant est mis en demeure de respecter son arrêté d’autorisation : réalisation d’une dalle étanche faisant rétention sous la zone de stockage des véhicules en attente d’expertise sous 6 mois, aménagement de voies de circulation pour les engins de secours sur le site….

L’origine du sinistre serait liée à un court-circuit sur une batterie (débranchée) d’un véhicule.