Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 5h45, au moment du changement de poste, 62 personnes travaillant sur la ligne “pains au lait” d’une boulangerie industrielle se plaignent de maux de tête et de nausées. Ils identifient une odeur de gaz d’échappement. La cellule d’analyse des pompiers, sur place dès 6h15, recherche la présence de CO et d’autres gaz, sans rien déceler. Les secours évacuent le personnel et la production est mise à l’arrêt. Un Inspecteur des installations classées se rend sur place le lendemain, n’ayant pas été prévenu le jour même.

Les lignes de production “pains au lait” sont abritées dans des “salles blanches” climatisées et maintenues en surpression par une centrale de traitement d’air (CTA) installée dans la cour adjacente. C’est le seul apport en air de ces salles. Cette cour est fermée sur trois côtés par des bâtiments et la CTA et sa prise d’air sont au fond de la cour. Un parking de 6 à 8 places se situe sur un côté de la cour le long de la paroi d’un bâtiment. Depuis peu, dans le cadre de la mise en place d’un plan d’urgence, les employés ont reçu la consigne de garer leur véhicule sur ce parking en marche arrière.

Il est probable que les gaz d’échappement d’un ou plusieurs véhicules, dont les moteurs étaient en route (en chauffe), ont été captés par la CTA et diffusés dans les “salles blanches”. Les conditions météo du moment ont pu faciliter la captation des gaz par la CTA. Les véhicules étant garés en marche arrière, les gaz ont pu cheminer le long de la paroi du bâtiment. L’exploitant confirme ce scénario en procédant à un essai avec des fumigènes.

L’exploitant interdit le stationnement dans la cour jouxtant les salles blanches du bâtiment. Il prévoit de construire un parking pour l’ensemble du personnel du site sur un terrain dont il a fait l’acquisition de l’autre côté de la rue.

Les ateliers sont remis en production dans le courant de la semaine 45.