Sur un site de tri/transit de déchets soumis à déclaration, un départ de feu se produit vers 11 h sur un tas de 500 m3 de déchets industriels banals (DIB) à trier dans une cellule d’un bâtiment de 20 000 m². L’isolement du tas dans le hall et les murs coupe feu permettent d’empêcher la propagation du sinistre aux autres cellules du bâtiment. Une quinzaine de pompiers, arrivés en 15 minutes, utilise les moyens du site (bassin) et éteignent le feu à 18 h puis déblaient et nettoient le site durant la nuit. L’intervention s’achève à 12h30 le 12/11. Le gardiennage est renforcé pour prévenir toute reprise.

Le bâtiment et principalement son bardage est endommagé sur 1/5 de sa superficie. Les équipements intérieurs se semblent pas avoir soufferts, toutefois l’activité dans la zone incriminée est suspendue jusqu’à confirmation par des experts 2 jours plus tard.

Les eaux extinction ont été collectées dans le bassin prévu à cet effet ; elles seront analysées pour établir leur voie d’élimination (traitement externe ou bassin d’infiltration sur site). Les déchets partiellement brûlés sont envoyés dans un CET de classe II dans le Vaucluse, la décharge la plus proche recevant uniquement les déchets qui ne peuvent plus être traités depuis l’incendie de l’incinérateur de Fos/Mer le 2/11/13 (ARIA 44544).

L’exploitant porte plainte car il suspecte un acte de malveillance ; il envisage de renforcer son dispositif de surveillance.