Pollution
Humain
Environnement
Economique

A la suite d’orages dans la nuit, la sous-préfecture prévient le service de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques de la surverse de digues en rives gauche et droite du LIESBACH et de l’inondation d’une zone d’activité (ARIA N°43884). Une inspection est conduite le 21 juin. Des traces de boue présentes sur la route montrent un débordement de la rivière par dessus un pont. L’eau n’ayant pu rejoindre le cours d’eau en raison de la digue en aval du pont s’est déversée dans des champs. Le pont semble donc sous-dimensionné vis-à-vis de crues pouvant entraîner l’obstruction du passage de l’eau par érosion du pied de talus de la digue en amont. En aval du pont, plusieurs zones d’érosion et de glissement du talus visibles en rive gauche pourraient mettre l’ouvrage en péril lors d’une prochaine crue. Des traces de surverse sont visibles sur la crête de digue en rive droite et rive gauche et l’eau s’est arrêtée à 5 cm de la crête de l’ouvrage rive gauche au droit des pistes d’un aéroport. Le lit du LIESBACH a été élargi en urgence à la pelle mécanique. Les matériaux extraits ont été déposés sur les digues sans compactage. Ils ne contribuent donc pas à son renforcement et sont susceptibles d’être charriés par la première crue. La montée d’eau liée à la crue a été aggravée par une végétation importante dans le lit du cours d’eau dans la partie aval. 2 barrages formés par des embâcles sont identifiés lors de l’inspection. Un entretien important du lit du cours d’eau est à prévoir pour limiter les débordements.

L’inspection conclut que les ouvrages ne remplissent plus leur rôle de protection vis à vis des zones protégées et sont susceptibles de générer un sur-risque en cas de rupture. La mise en révision spéciale, déjà évoquée lors d’une visite en 2011, ne peut être effectuée dans l’immédiat faute de gestionnaire pour ces ouvrages.