Un feu se déclare à 0h45 sur l’installation de déferrisation (cuve en PEHD) d’un bain d’acide sulfo-phosphorique à 98 % dans l’atelier de traitement de surface d’une entreprise fabriquant des accessoires coupants d’électroménager. Le capteur de surchauffe du bain se déclenche et la société de gardiennage donne l’alerte. La trentaine de pompiers mobilisés éteint l’incendie avec des lances à eau. L’établissement ne disposant pas de bassin de confinement, une partie des eaux d’extinction s’écoule au milieu naturel malgré la mise en place d’un barrage et l’utilisation d’absorbant ; aucun impact particulier n’est signalé. L’installation de déferrisation est détruite ainsi que 110 m² de la toiture du bâtiment l’abritant. La production de l’établissement n’est pas affectée mais les bains de décapage, qui ne peuvent plus être traités, sont éliminés comme déchets dans l’attente du remplacement de l’installation endommagée.

Selon l’exploitant, une défaillance électrique ou d’automatismes (maintien en chauffe du bain ?) pourrait être à l’origine du sinistre. L’inspection des installations classées propose au préfet un arrêté de mise en demeure imposant une étude sur les mesures à mettre en place pour confiner les effluents d’extinction sur le site et la rédaction d’une procédure pour leurs mises en oeuvre.