Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Le 14/10, une société de collecte et traitement de déchets dangereux reçoit 13 t d’un mélange liquide composé de 98 % de soude et de traces d’éthylmercaptan. Le déchet à traiter est dépoté dans une cuve de 100 m³ dédiée aux produits odorants et équipée d’un laveur de gaz devant neutraliser les odeurs du ciel gazeux. En raison d’un dysfonctionnement de cet appareil (performances insuffisantes au regard de la quantité de produits à abattre), des mercaptans sont émis à 3 reprises à l’extérieur de l’usine entre le 16 et le 18/10 lors de dépotages de déchets dans la cuve. Les riverains se plaignent de fortes odeurs et craignent des fuites de gaz, le mercaptan servant à odoriser le gaz de ville. Le déchet reçu n’ayant pas été suffisamment caractérisé par le producteur puis par l’entreprise réceptrice, la présence de mercaptan n’était pas suspectée et il faut 3 épisodes d’odeurs avant que le directeur d’exploitation n’identifie l’origine. La cuve impliquée est alors consignée et l’aspiration du ciel gazeux est forcée vers les fours d’incinération du site. L’exploitant recherche une solution pour rincer et vidanger la cuve ainsi que les boues qu’elle contient tout en maîtrisant les rejets. Le laveur est contrôlé pour vérifier sa capacité à neutraliser les odeurs avant de le raccorder à nouveau sur la cuve.

L’inspection des installations classées, la direction du port voisin ainsi que les communes de Limay et de Porcheville sont informées. L’entreprise émettrice du déchet est également prévenue et les prochains déchets du même type (1 envoi par an) seront directement incinérés pour éviter tout stockage sur site.