Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 3 h dans l’alvéole A1 en cours d’exploitation dans une installation de stockage de déchets non-dangereux ; un voisin donne l’alerte à 6h50. Les pompiers réalisent un tapis de mousse pour limiter la fumée dense et ainsi améliorer la visibilité pour les opérations suivantes. Ils dégagent les balles de déchets en feu et créent une plate-forme au sommet de l’alvéole pour permettre l’accès de camions afin d’étouffer le foyer en le recouvrant de terre végétale. En l’absence d’éclairage, les opérations d’extinction sont arrêtées la nuit et se terminent le 08/10 dans la journée. Les eaux d’extinction sont confinées dans le casier.

L’alvéole est endommagée : le flanc sud du casier est dégradé sur toute la longueur, l’intégrité de la barrière active sous l’alvéole A1 est incertaine et les diguettes d’isolement de l’alvéole A1 avec les alvéoles contiguës sont détériorées. Compte-tenu de la durée de l’incendie très fumigène, une étude d’impact du sinistre sur l’environnement est diligentée : le plan d’échantillonnage proposé par un bureau d’étude comporte 9 points de mesure dans les sols et les végétaux (herbes de prairies et plantes potagères), dont 6 sous le vent durant l’incendie et 3 en amont pour servir de référence. Compte-tenu des déchets qui ont brûlés (plastiques, textiles, cartons…), les paramètres analysés seront dioxines et furannes, PCB, HAP, métaux lourds (Ar, Cd, Cr, Cu, Hg, Mn, Ni, Pb, Zn), phtalates. L’origine de l’incendie est indéterminée.