Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de propylène liquide est détectée lors du sablage d’une conduite (D 50 mm) dans une usine chimique.

Une inspection périodique réalisée le 23/05/2012 avait révélé une dégradation générale de la peinture de la tuyauterie. Cependant, les supports et accessoires sont en bon état et les mesures d’épaisseur ne montrent pas de pertes significatives. Le service d’inspection décide de maintenir la tuyauterie en service et préconise un sablage-peinture complet de celle-ci. Le 21/02/2013, lors de l’analyse de risques qui précède la signature de l’autorisation de travail, l’exploitant décide de prendre des précautions supplémentaires du fait que l’intervention se déroule sur une tuyauterie non vide : mesure d’explosivité à proximité des vannes et plans de joints ainsi que l’arrêt du sablage à 10 cm des brides.

Le 21/05/2013, le prestataire choisi par l’exploitant démarre le sablage. Une petite fuite apparait à 6 m de hauteur, sous un caillebotis dans une zone fortement corrodée au niveau d’un point singulier lié à une zone de contact avec l’ignifuge de la charpente (point de rétention d’eau générant une corrosion accélérée sous atmosphère humide). Ce point n’avait pas été identifié lors du contrôle visuel réalisé au cours de l’inspection. L’exploitant vidange le tronçon concerné et l’isole. Les travaux sont suspendus et une réunion est programmée au cours de laquelle il est décidé d’interdire tout sablage sur une conduite en service en cas de transport d’un fluide dangereux.

L’exploitant modifie la tuyauterie pour qu’elle ne soit plus en contact avec l’ignifuge de la charpente. Le service inspection est sensibilisé à nouveau à l’importance de la prise en compte des points singuliers des équipements sous pression lors de l’élaboration des fiches de préparation. La réparation est effectuée le 5/06.