Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de cosmétiques, un feu se déclare vers 21h10 dans un local indépendant de 110 m² accueillant l’activité de sociétés extérieures et un stockage de matériel. Découvert par le gardien, celui-ci applique les consignes : les locaux sont évacués, le site est mis sur rétention par arrêt des pompes de relevage, l’électricité est coupée. Le bâtiment contient notamment des liquides inflammables et des bouteilles d’acétylène. Les pompiers éteignent le sinistre en 1 h, les 80 m³ d’eau d’extinction sont recueillis sur le site. Le lendemain et suite à des analyses, l’agence de l’eau autorise l’exploitant à rejeter progressivement les eaux dans le réseau pluvial. L’inspection des installations classées est informée du sinistre dont l’origine est attribuée à un point chaud résultant de travaux de soudure dans la zone sinistrée 1 h avant le départ de feu. Aucun permis de feu n’aurait été délivré pour ces travaux. L’exploitant révise l’organisation de l’intervention des entreprises extérieures : il reconstruit un local dédié pour la réalisation de travaux par point chaud équipé de détecteurs de fumée et dresse une liste des produits entreposés par les sociétés extérieures. Il améliore l’accessibilité de sa réserve d’eau de 500 m³ et stocke 6 m³ d’émulseurs sur site.