Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 8 h sur des panneaux sandwichs (polyester et mousse de polyuréthane) de la toiture d’une usine de fabrication de bouchons plastiques et de capsules métalliques, durant des travaux de réfection du toit par une entreprise extérieure. L’incendie se propage à des racks de produits finis conditionnés en cartons ou sacs plastiques dans un magasin de stockage de 830 m². Une importante fumée noire est émise. Les 44 employés de l’établissement et 5 sous-traitants sont évacués après déclenchement de l’alarme. Les alimentations en gaz et électricité du site sont interrompues. Les pompiers maîtrisent le sinistre avec 4 lances à débit variable vers 12 h, bâchent la toiture en prévision d’orages annoncés dans la soirée puis maintiennent une surveillance sur les lieux. Un employé victime d’un malaise et un second ayant un taux de carboxyhémoglobine anormal sont conduits à l’hôpital. Deux panneaux sandwichs du toit surplombant le magasin sont détruits ; l’alimentation électrique et la détection incendie de ce dernier, des racks de stockage et une filmeuse (machine d’emballage) sont endommagés. Le stock de capsules métalliques, de jupes de surbouchage en PVC et de “bidules” en polyéthylène (cartouches permettant de recueillir le dépôt de remuage du champagne) est inutilisable. L’outil de production n’a pas été impacté mais quelques cartes électroniques ont été endommagées lors de la coupure électrique. Les eaux d’extinction collectées dans un bassin de confinement sont éliminées par une entreprise agréée. Le coût des pertes d’exploitation et des dégâts matériels n’est pas évalué. L’emploi d’un chalumeau sans précaution suffisante, durant la rénovation de la toiture, serait à l’origine du départ de feu qui s’est propagé aux stockages de produits finis par la chute de plastiques incandescents. Selon l’inspection des installations classées, le bon fonctionnement des portes coupe-feu a permis d’éviter l’extension du sinistre dans l’usine.