Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 17h10, un passant, apercevant des fumées blanches émises par une usine de pastilles de chlore, alerte les secours. Le chef d’atelier constate sur place que la fumée se dégage de 14 seaux de 15 l de poussières de ventilation des ateliers placés dans un cube de béton. Il arrose ces derniers jusqu’à 19 h avec l’aide des pompiers.

Le matin même vers 8h30, les filtres du site ont subi comme toutes les semaines un double décolmatage manuel pour ne pas laisser les poussières sur les filtres le week-end : 80 kg de poussières d’ATCC, de DCNA et de carbonate de sodium ont ainsi été récupérées dans 14 seaux et placés en observation dans le cube en béton fermé sur 5 faces pour éviter tout risque de propagation en cas d’auto inflammation. Malgré une inspection à 12 h ne révélant aucune anomalie, la forte chaleur accumulée ce jour-là a sans doute favorisé la combustion.

Ces poussières sont collectées pour un contrôle avant leur éventuel recyclage ou, plus rarement, pour destruction si elles s’avèrent instables. Le dispositif de détection incendie n’a pas fonctionné car le capteur surveillant la zone accidentée, mal programmé lors de sa récente installation, ne transmettait pas l’information qu’il détectait.

L’exploitant prévoit d’installer une protection extérieure pour maintenir le cube à l’ombre en fin d’après midi en période estivale; il vérifie les capteurs de détection incendie et détruit tout le stock de poussières tant que le capteur défectueux n’est pas reprogrammé.