Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors des inspections visuelles périodiques menées le 24 juin, les exploitants relèvent un désordre le long du parement amont d’un barrage (lac du DER), à l’interface de 2 bandes de béton bitumeux. Ce parement n’est pas protégé par des enrochements puisque la hauteur de barrage au droit du profil concerné est inférieure ou égale à 4 m.

Une déstructuration très localisée du matériau drainant, situé sous le parement bitumeux poreux, est constatée. Aucune conséquence en termes de solidité structurelle du barrage n’est à déplorer mais une exposition de trop longue durée du corps du barrage (remblai argileux) peut engendrer à terme un affouillement évolutif.

Ces désordres se traduisent par le retrait du matériau filtre situé sous le béton bitumeux et résultent de l’action du clapot (30 à 40 cm de hauteur ces derniers jours) au droit d’une zone rendue vulnérable l’ouverture du joint entre dalles de béton bitumeux), non protégée par de l’enrochement et habituellement peu sollicitée par l’eau puisque les désordres se situent entre la cote 139,30 mNGF et 140 mNGF.

Le plan d’eau est demeuré au-dessus de la cote 139,62 mNGF depuis le 5 mai dernier, soit 1 mois et demi. Enfin les vents importants de ces derniers jours ont particulièrement touché cet ouvrage.

Des désordres de même nature ont déjà été constatés par le passé. Ils résultent d’un affaiblissement des joints bitumeux reliant les dalles de béton bitumeux poreux. Ces joints font l’objet de réparation périodique par pose de rustines. A terme, une protection par enrochement des zones de parement inférieures à 4 m de haut méritera d’être engagée.

L’exploitant met en place une surveillance journalière chaque matin de sorte à s’assurer que les désordres n’évoluent pas sensiblement. Le plan d’eau principal est abaissé progressivement de sorte à réduire l’effet de la sollicitation engendrée par le clapot sur les zones de parement blessées.

L’exploitant prévoit la réparation consistant à dégager le béton bitumeux déstructuré, poser un matériau filtre dans la cavité, poser un géotextile de protection puis poser en surface dans la continuité du parement actuel 1 ou 2 matelas Reno (3 x 2 m unitaire).

Un autre désordre du même type avait été constaté le 21/06/2013 sur le barrage des Grandes Cotes (CD) voisin (ARIA N°44079).