Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A 16h45, un employé du service de la régie des eaux de la ville constate, à la suite d’un appel anonyme, une pollution du réseau d’eaux pluviales par des hydrocarbures. Sur place à 16h50, la police municipale constate qu’un employé d’une société de collecte et de traitement des eaux usées nettoie 2 bacs en béton à l’aide d’une lance haute pression, ces bacs étant reliés par un tuyau de refoulement à un camion spécialisé dans l’assainissement et le dégazage. Les policiers soulèvent une plaque du réseau pluvial sur la route à l’angle de l’établissement et remarque un dépôt d’hydrocarbures sur le bord et les parois du regard de visite. Un flux de liquide composé d’eau et d’hydrocarbures se déverse en continu dans le collecteur. Ce déversement provient d’un tuyau de type PVC communiquant avec les bacs faisant l’objet d’un lavage par l’employé. Les services des eaux effectuent un prélèvement pour analyse.

Arrivé sur site à 17 h, le directeur de l’établissement constate avec la police que le cours d’eau, qui se jette en aval dans le LUY DE FRANCE, est saturé d’hydrocarbures et que l’odeur qui s’en dégage est nauséabonde. La cellule antipollution des pompiers met en place un tampon gonflable pour stopper le rejet d’hydrocarbures. L’exploitant reconnaît qu’un employé lui a fait part à 14 h d’une erreur de manipulation : la vanne reliant le réseau de stockage de la société au réseau pluvial a été ouverte pour déverser les résidus, alors qu’aucune connexion entre le site industriel et le réseau municipal des eaux pluviales ne devrait exister.