A 0h30 lors d’une visite habituelle, un salarié d’une entreprise de fabrication de roues d’automobiles constate qu’une fosse en sous-sol de l’atelier d’usinage est inondée par des eaux d’infiltration. Cette fosse, qui abrite l’équipement de séparation des copeaux et du liquide de coupe, est munie d’un dispositif de pompage des eaux. En effet, des infiltrations au travers des murs ont été détectées dès l’origine de sa construction en 1998. L’employé alerte le technicien de maintenance qui ne parvient pas à remettre en marche l’une des 2 pompes qui a disjoncté. Le volume des infiltrations, particulièrement important en raison des pluies abondantes de la semaine, ne peut être évacué avec 1 seul appareil d’aspiration. Une pompe de secours est installée pour évacuer ces eaux dans le milieu naturel après traitement dans un séparateur d’hydrocarbures et un bassin de décantation. Une troisième est mise en place dans la matinée en complément des 2 en fonctionnement. Aucune pollution des eaux et du sol n’est signalée. Une partie des eaux en excédent a également été évacuée par une entreprise spécialisée. L’exploitant prévoit le remplacement de la pompe défaillante dans le puisard, la mise en place d’une alarme de niveau haut dans ce dernier et la mise sous alarme des 2 pompes avec report de défaillances sur un écran de contrôle existant.