Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une perte d’alimentation externe 90 kV se produit à 0h30 sur un barrage. Le groupe de production électrique se met automatiquement à l’arrêt et une alarme informe l’exploitant. En raison de travaux en cours , les vannes levantes de l’ouvrage se trouvent consignées en position fermée et le clapet automatique (à flotteur) est batardé : le débit est entièrement évacué par le clapet central. Les 2 codeurs de position du clapet central du barrage, alimentés par la même source non secourue, deviennent indisponibles et l’automate ne peut plus réguler la cote de retenue. A l’arrivée de l’exploitant vers 1 h, la cote dépasse de 15 cm le niveau des plus hautes eaux (PHE), atteignant la zone de sollicitation de l’automate de sauvegarde (déclenchant l’ouverture du clapet central et des vannettes sur les vannes consignées). L’exploitant abaisse le clapet central en mode manuel et rétablit à 1h30 la cote normale de retenue normale, égale aux plus hautes eaux. L’usine hydroélectrique redémarre ensuite.

A la suite de l’accident, l’analyse de risques de la phase de travaux est mise à jour en intégrant un abaissement systématique du clapet central en fin de journée. De plus, le services de contrôle des ouvrages hydrauliques demande à l’exploitant de mener une réflexion globale sur son dispositif de contrôle commande (systèmes devant être secourus, modes communs de défaillance des codeurs et d’autres équipements…).