Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une usine métallurgique, une cuve d’électrolyse se perce provoquant un écoulement d’aluminium .

D’après l’exploitant, une usure de la cathode aurait généré des mouvements convectifs et une instabilité de la surface entre le bain et l’aluminium. Cette instabilité aurait augmenté la distance entre l’anode et le métal et, pour le courant électrique, la longueur de bain à traverser, augmentant ainsi la résistance globale de la cuve. La puissance et la température de la cuve auraient augmenté. L’isotherme permettant d’avoir une croûte protectrice de bain solide sur les parois se serait déplacé provoquant une liquéfaction de la croûte et une attaque des parois allant jusqu’au percement.

Suite à la découverte de pics des concentrations de fer et de silicium le 04/10/12, l’exploitant avait mis en place une surveillance renforcée. Il réalisait un refroidissement préventif de la cuve en insérant des blocs d’aluminium froid. Cette solution temporaire s’est révélée inefficace à partir du 27/10 où le titre en fer s’est mis à augmenter de nouveau et de manière exponentielle jusqu’au percement.

Un autre percement de la cuve se produit 2 jours plus tard (ARIA 43533). L’inspection des installations classées demande à l’exploitant d’étudier la pertinence de son programme de surveillance : augmentation de la fréquence de mesure des titres en fer et arrêt de la cuve à un seuil plus bas de titre en fer.