Un feu très fumigène se déclare au niveau de la chambre à poussières d’un silo métallique d’une coopérative agricole. Alertés par un passant à 21h15, les pompiers aidés par du personnel de l’entreprise maîtrisent le sinistre en vidant les poussières et en arrosant la chambre ainsi que le cyclo-filtre à manches. L’incendie est éteint à 21h45. Par sécurité, le nettoyeur séparateur est arrosé. De la fumée étant toujours visible aux 3ème et 4ème étages de la tour de manutention, la gaine d’aspiration principale des poussières est découpée par les pompiers. A 23 h, un point chaud dans le ventilateur au-dessus du filtre est éteint puis 1 h plus tard, après une reconnaissance par le personnel du silo, les organes de manutention sont arrosés par les pompiers. L’intervention des secours s’achève à 0h30. Les employés du site effectuent des rondes de surveillance jusqu’au lendemain matin. Selon l’exploitant, un point chaud dû à des travaux de soudage pourrait être à l’origine du sinistre. En effet, une équipe de maintenance était intervenue dans l’après-midi pour remplacer une palette d’un transporteur à chaîne (redler) qui était utilisé pour transiler du tournesol en cours de nettoyage. Un permis de feu avait été établi ; le contrôle effectué 2 h après la fin de l’intervention n’a pas détecté d’odeur ou de fumée. L’installation avait été remise en route vers 19 h pour achever le nettoyage des grains et le point chaud aurait alors été aspiré dans le circuit de dépoussiérage provoquant une combustion lente dans le filtre à manches. Afin d’améliorer la rapidité d’intervention des secours, l’exploitant étudie la mise en place de détecteurs de fumée dans le local du filtre avec report d’alarme sur l’automate du site, et les téléphones du responsable HSE et du chef de région.