Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 16h20 à proximité d’un quai de vidage dans un centre d’enfouissement de déchets non-dangereux (ménagers et DIB). Un employé au volant d’un engin de chantier donne l’alerte et commence à isoler les déchets fumants sur une zone inerte. Des employés arrivés en renfort percutent 5 extincteurs et recouvrent la centaine de m² de l’alvéole (casier) concernée avec de la terre, une épaisse fumée blanche se dégage. Les pompiers, alertés à 16h50, arrosent les déchets avec une dizaine de m³ d’eau, puis ces derniers sont brassés et recouverts de terre par des employés du centre. Une surveillance est assurée jusqu’à 20 h par les pompiers, puis par le personnel du site pendant la nuit. Le complexe d’étanchéité du casier proche n’est pas endommagé et les eaux d’extinction sont récupérées puis traitées par le circuit de collecte des lixiviats de l’alvéole.

Deux jours plus tard, l’exploitant constate un nouveau dégagement de fumée après le déchargement d’une benne. Il isole ces déchets et constate que ce même livreur avait apporté des boues de station de traitement des eaux industrielles juste avant le départ de feu précédent.

Interrogé, l’expéditeur des déchets indique que des fûts de chaux vive auraient été déversés par erreur dans la benne envoyée au centre d’enfouissement. Ce dernier met en place une consigne de sécurité interne, réalise une information auprès des opérateurs de la station et affiche la consigne.