Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’un arrêt technique, 1,9 t de gaz chloro-fluoré (R134a) s’échappent des installations de réfrigération d’une usine de caoutchouc. Cette perte représente 3,9 % de la charge globale initiale de l’installation ; 40 % sont liés à la pression résiduelle du gaz dans le réseau. Il faut noter qu’un vide partiel correspondant à une pression résiduelle de 0,25 bar absolu représente encore 300 kg de R134a dans l’installation et nécessiterait plusieurs jours d’arrêt supplémentaires pour atteindre un vide plus poussé, une situation non compatible avec les contraintes économiques et techniques. Une perte de 3 à 4 % de la charge serait ainsi inévitable lors du dégazage et de la mise à l’arrêt des installations de réfrigération qui a lieu tous les 3 ans.

Les inspections techniques effectuées à la suite des pertes accidentelles de gaz R134a observées au niveau des plaques de réfrigération de 2 réacteurs concluent à des phénomènes d’érosion au niveau de certains types de mobiles d’agitateurs. Les plaques sont en réparation et ce risque identifié sera ajouté dans les dossiers de suivi d’équipements contrôlés tous les 40 mois par le service d’inspection de l’usine et un organisme spécialisé. D’autres réacteurs présentant des problèmes de réfrigération sont contrôlés ; 2 parmi ces 3 réacteurs sont étanches, le 3ème ne présente pas de phénomène d’érosion ; une fuite certainement provoquée par un impact est cependant localisée. Sur ces 5 réacteurs, 2 sont de nouveau en service, les 3 autres le seront entre janvier et juin 2013.

L’exploitant envisage de contrôler ses 22 autres réacteurs à raison de 10 par an, pour ne pas impacter la production (délai de 3 semaines pour extraire le réacteur de la chaîne de production, le vider, le nettoyer et l’inspecter sans compter une réparation éventuelle). Par ailleurs, le suivi quotidiennement le niveau des bouteilles accumulatrices de R134a ainsi que les capacités de réfrigération des réacteurs est maintenu.