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Dans une usine de bois aggloméré, un feu se déclare vers 15h15 dans un stockage de bois s’étalant sur 6 travées (100m*30m*6m) et une septième de 200 m de long. Ce stock de 28 000 m² représente un volume de 30 000 stères de bois situé à quelques dizaines de mètres de l’usine.

Les équipes internes de secours luttent contre le feu attisé par un vent violent (120 à 140 km/h) à l’aide de petites lances. Les pompiers arrivent à 15h30. Le vent transporte des brandons incandescents à plusieurs centaines de mètres et provoquent des départs de feu sur les bâtiments de l’usine recouverts par endroits d’une épaisse couche de sciure. Le feu se propage également à la forêt en bordure.

Le responsable des secours décide d’orienter son action sur la protection de l’usine. Une ligne d’arrêt est installée entre le stockage et les bâtiments industriels. Certains pompiers sont légèrement brûlés, des particules incandescentes portées par le vent s’engouffrant sous la protection faciale de leurs casques.

Le feu baisse d’intensité dans la nuit et est considéré circonscrit vers 5 h. Les derniers pompiers quittent le site le 05/02 à 17h30.

Le stock de bois est totalement détruit (10 MF soit 1,5 M€) mais l’usine est préservée.

Le sinistre pourrait avoir comme origine la zone de brûlage de déchets de bois. Un mur est construit entre le stockage et cette zone. Lors de la première attaque du feu, les silos de bois sec menacés ont été noyés à l’aide de leur dispositif fixe. L’opération a entraîné une chute de pression sur le réseau d’eau.