Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare un samedi vers 11 h dans le stock de produits en poudre d’une usine de peintures et vernis de 12 000 m². Le directeur technique et 2 employés interviennent avec des extincteurs, puis évacuent le site, l’incendie se propageant au reste de l’usine en menaçant une réserve de 400 t de solvants. Plusieurs « BLEVEs » de fûts et bidons de solvants se produisent, certains étant projetés dans les jardins voisins. Un important panache de fumée s’élève au-dessus du site. Une CMIC effectue des mesures atmosphériques qui ne relèvent aucun danger. Un périmètre de sécurité de 400 m est établi ; l’évacuation de 250 riverains est décidée et les habitations sous le panache sont confinées. L’électricité est coupée dans le quartier. Les secours interviennent avec 6 lances à eau et protègent en priorité le stock de solvant qui est recouvert d’un tapis de mousse grâce à un véhicule émulseur provenant d’aéroport proche. Le sous-préfet et l’inspection des IC se rendent sur les lieux. Les eaux d’extinction, contenant de la peinture, débordent d’un bassin de rétention sous-dimensionné et se déversent dans la DORDOGNE où des barrages flottants sont installés. L’ONEMA et l’Agence Régionale de Santé (ARS) sont informées, un captage alimentant Libourne étant menacé. Le feu est éteint vers 17 h. Seuls 30 riverains ne sont pas autorisés à réintégrer leurs logements le soir même. Des pompiers restent mobilisés jusqu’au lendemain et détruisent des murs risquant de s’effondrer. L’usine employant 45 personnes est détruite. La police scientifique effectue une enquête pour déterminer les causes de l’incendie.

Selon la presse, un problème technique avait été détecté par le personnel dans le local chauffé à l’origine de l’incendie quelques minutes avant son embrasement.