Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de gaz naturel est signalée à 17 h dans une usine de lait en poudre. Cette dernière dispose de 2 tours de séchage et d’une chaudière asservies à une alimentation en gaz assurée par 2 canalisations enterrées reliant le poste de distribution aux équipements. Ces canalisations qui passent à proximité de la station d’épuration sont de diamètre nominal (DN) 100 et 200 mm, celle de 100 étant branchée sur la DN 200. Elles ne disposent d’aucune vanne de sectionnement, la coupure se fait au poste de livraison. La fuite est détectée dans le local compresseur de la station d’épuration. La production est suspendue. Les analyses effectuées dans l’atmosphère donnent par endroit des valeurs de taux de gaz l’ordre de 10 à 20 % (LIE de 5 % et LSE de 15 %). L’inspection des installations classées et un organisme d’expertise industrielle se rendent sur place avec les pompiers et les services techniques du gaz. Considérant le risque d’explosion, un arrêté préfectoral de mesure d’arrêt d’urgence est pris, imposant à l’exploitant de couper l’alimentation en gaz des canalisations. Le gaz est coupé à 23h15 en tenant compte des procédures d’arrêt de l’usine.

Après excavation des tuyauteries, la fuite est identifiée sur la canalisation DN 100. Une première fuite avait eu lieu sur la canalisation DN 200 le 27/12/11 et avait été réparée. Après examen des 2 canalisations, il s’avère que la DN 200 est endommagée. L’exploitant décide de supprimer la canalisation DN 100 et de réparer provisoirement la DN 200. En attendant son remplacement définitif, la canalisation reste à l’air libre, protégée par un merlon et des rondes de surveillance sont effectuées régulièrement.

Un nouvel arrêté préfectoral de mesures d’urgence fixe les conditions de remise en service de la conduite. La distribution de gaz reprend à 1h50 le 09/11. L’inspecteur demande à l’exploitant d’effectuer des contrôles supplémentaires au niveau de son installation.