Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une nappe d’huile de 50 m² et de 1 à 2 cm d’épaisseur est signalée vers 9 h lors du chargement de 3 000 t d’huile de soja dans un navire depuis une huilerie. Le chargement, démarré à 8h40, est arrêté alors que 150 t d’huile ont été chargées. Les autorités portuaires et l’inspection des installations classées sont informées. Les experts mandatés par l’entreprise et l’armateur du bateau mènent des investigations pour déterminer l’origine de cette fuite. Le chargement ne reprendra que le lendemain vers 13 h. Une vanne des réservoirs de lavage du bateau serait restée ouverte. L’huile est pompée à l’aide d’un camion hydrocureur et récupérée par une société spécialisée. Pour améliorer la récupération de l’huile flottante, le CEDRE, contacté par la capitainerie du port de Brest, met à disposition une tête d’écrémage à connecter au flexible d’aspiration de l’hydrocureuse. L’efficacité du dispositif, mis en oeuvre depuis la berge, s’avère limitée à cause du positionnement difficile sur l’eau car le secteur est peu accessible (roches glissantes…) et à cause de la présence de nombreux débris végétaux. La capitainerie mobilise une embarcation avec 2 personnes à bord pour récupérer manuellement les débris et ainsi ralentir l’obstruction du dispositif d’écrémage/pompage. L’opération est interrompue à la nuit, le volume d’huile émulsionnée est évalué après décantation à 5 m³. Le bateau présentant un certain nombre de non-conformités, l’entreprise décide de ne plus l’utiliser pour le transport de ses huiles.