Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 9h30, une baisse de pression est détectée sur une canalisation aérienne de vapeur (P 27 bar ; DN 100 ; T° 250 °C ; acier TUE250B), mise en service en 1992 et reliant 2 sites industriels. Un opérateur chargé de piloter la vanne d’arrivée de la tuyauterie dans l’usine d’arrivée constate une fuite. Il alerte le chef de quart de l’usine produisant la vapeur qui stoppe l’alimentation.

Après constat des dommages, il apparaît que la canalisation s’est déportée de ses supports. Une lyre est endommagée. Le rejet de vapeur s’est produit sur la partie inférieure d’un coude. Trois hypothèses sont évoquées pour expliquer l’événement :

  • l’altimétrie de l’ouvrage qui a évolué dans le temps (mouvements de terrain liés à la nappe phréatique proche de la mer) ;
  • une accumulation de condensats au niveau du coude incriminé ;
  • une fatigue thermique du matériau eu égard à l’âge de l’ouvrage.

Après analyse, la corrosion ne semble pas être un facteur déclencheur de l’accident. La tuyauterie est réparée les jours suivants. En effet, l’usine produisant la vapeur la rejette à l’atmosphère générant ainsi d’importantes nuisances sonores pour le voisinage.

Une soudure défectueuse est détectée après mise à nu de la tuyauterie et examen par ressuage. Un tronçon est changé et des purges sont ajoutées au niveau des coudes pour éviter l’accumulation de condensats. Une épreuve hydraulique est réalisée avant redémarrage de l’ouvrage.

Un organisme spécialisé confirme les phénomènes de fatigue thermique et comptabilise un nombre insuffisant de lyres de supportage au regard de la longueur de la canalisation. Les effets de la dilatation ont été en outre mal pris en compte lors de la conception.