Pollution
Humain
Environnement
Economique

Alerté à distance vers 20 h par une alarme de défaut, le technicien d’astreinte d’un barrage hydroélectrique s’y rend à 20h25. Il constate l’ouverture partielle d’un des clapets de l’ouvrage. La commande de fermeture du poste de contrôle est inopérante, le clapet continue de s’ouvrir lentement et le débit excède la consigne (20 m³/s mesurés contre 10 m³/s autorisés). Après avoir vérifié l’absence de personnes à l’aval immédiat, l’agent se rend au local technique associé au clapet défaillant. Il y découvre une importante flaque d’huile. Celle-ci provient d’une fuite du circuit de commande au niveau d’une traversée de mur par la tuyauterie rigide. Le clapet est consigné en position ouverte en attendant le remplacement, par des flexibles, des portions de tuyauterie corrodées. La configuration normale est rétablie le 13/06. Pendant les travaux, le débit de la centrale d’un autre barrage situé à l’amont du plan d’eau est limité à 10 m³/s et le niveau du plan d’eau est abaissé, sans passer en deçà de la cote minimale d’exploitation.

A la suite de l’évènement, l’exploitant programme le remplacement de l’ensemble des tuyauteries existantes par des pièces en acier inoxydable.