Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 19h45, une fuite enflammée se produit sur la garniture simple d’une pompe disposée sur le circuit de recirculation d’une sphère de propylène d’un complexe pétrochimique classé Seveso seuil haut. L’exploitant déclenche le POI. Les secours internes déploient 3 lances à eau alimentées par un fourgon et le réseau incendie du site pendant que la pompe est isolée par coupure de 2 vannes en amont et d’une vanne en aval. La diminution de la taille de flamme tout au long de l’événement (liée aux opérations d’isolements, de décompression vers le réseau torche et de vidange du système), avec la mise en oeuvre d’écrans d’eau et l’équipement des intervenants, permet des interventions à proximité de la pompe en fin d’incendie. Un balayage à l’azote du circuit est réalisé simultanément à l’extinction, pour diluer la fuite et éviter la réinflammation. Un tronçon de 500 m d’une tuyauterie de propylène (16″) voisine est refroidi, décomprimé et son contenu envoyé à la torche. Une flamme de moins d’un mètre est maintenue jusqu’à 23 heures pour éviter la formation d’un nuage. Vers 23 heures, la fuite est circonscrite et la flamme éteinte. Les pompiers publics, informés dans le cadre du POI, n’ont pas besoin d’intervenir. La pompe fuyarde contenait 1 m³ de propyléne, partiellement décomprimée vers la torche. La masse de produit ayant participé à la fuite est estimé à moins de 200 kg par l’exploitant. Les hypothèses envisagées pour expliquer la source de l’inflammation de la fuite sont soit un contact avec des fils d’alimentation à nu d’un détecteur d’hydrocarbures proche de la pompe, soit un échauffement de la garniture fuyarde.