Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une explosion suivie d’un feu se produisent dans une usine textile de 4 étages. Les flammes sont alimentées par des produits chimiques et des piles de vêtements. Le courant est coupé dans l’établissement. Les ouvriers se retrouvent bloqués devant la seule sortie de l’usine, les fenêtres étant grillagées et les sorties de secours n’ayant jamais été construites ou étant bloquées par des marchandises. Certains sautent depuis les étages ou par des ouvertures créées par des grues. L’action des secours est entravée par la foule venue sur les lieux pour porter assistance. De plus, l’alimentation en eau est insuffisante et les pompiers sont en sous-effectif. Des pompiers militaires sont appelés en renfort. Le feu est éteint après 15 h d’intervention ; 289 morts (par brûlures ou suffocation) sont à déplorer. Une enquête judiciaire est effectuée. Deux hypothèses sont avancées pour expliquer le sinistre : une défaillance sur un groupe électrogène ou l’explosion d’une chaudière due à un interrupteur électrique défectueux. Selon la presse, il s’agit de l’un des plus graves accidents industriels du pays. Le propriétaire de l’usine et ses 2 fils sont accusés de “négligence criminelle”, le ministre provincial de l’industrie démissionne.