Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une patrouille de gendarmerie détecte à 4h38 un incendie sur un site de transit, tri et valorisation de déchets non dangereux, alors qu’un camion a quitté le site à 4h25 sans avoir rien remarqué. Le bâtiment de tri de 225 m³ contenant 42,5 t de cartons, plastiques, bois, gravats, emballage de chantiers et papiers est en feu. Le directeur du site et le maire se rendent sur place. Les pompiers arrosent le bâtiment avec 4 lances pour protéger le local atelier attenant contenant le parc à huile et à graisse, ainsi que les stocks extérieurs. Les déchets sont sortis du bâtiment puis arrosé sur le revêtement extérieur en enrobé. L’incendie est maîtrisé vers 6 h et des journalistes se présentent sur site dès 7 h. L’intervention se termine à 15 h mais un nouveau départ de feu dans les déchets stockés à l’extérieur les oblige à intervenir à nouveau jusqu’à 19 h. Les 450 m³ d’eaux d’extinction contenant des résidus de brûlage sont récupérés dans le collecteur d’eau pluviale du site, traités par un débourbeur-déshuileur avant rejet dans le réseau communal. Les analyses faites avant rejet dans ce réseau montrent la présence de traces de métaux lourds (Zn, Cr, Cu, Pb), des teneurs notables en HAP/BTEX et en phénols, mais les analyses des piézomètres du site ne montrent pas d’impact sur la nappe et l’exploitant de la station d’épuration communale n’a pas noté de perturbation de ses procédés biologiques. Les déchets sont sortis du bâtiment puis arrosés sur le revêtement extérieur en enrobé. La chaîne de tri est complètement détruite : bâtiment, presse à balles, engins de type pelle et télescopique, poids lourd. Les déchets brûlés sont évacués vers une filière agrée. L’origine du sinistre serait une auto-inflammation des déchets à la suite de températures élevées de la veille de l’accident, ou la présence de produits incompatibles dans les déchets en attente de tri. L’incendie a été aggravé par l’absence de système de détection incendie pendant la nuit.