Un feu se déclare vers 7h15 au niveau de la batterie des condensateurs, dans le local transformateur haute-tension d’une usine de boissons alcoolisées. L’alarme se déclenche, les pompiers, présents 15 min après l’appel de l’exploitant, évacuent les 5 employés ainsi que ceux arrivant pour prendre leur poste, coupent les énergies et éteignent rapidement l’incendie. L’ensemble du matériel du local est hors-service et un groupe électrogène est installé 36 h plus tard pour permettre le redémarrage de l’activité. Une cinquantaine d’habitations voisines est privée d’électricité pendant 9 h, le temps d’installer également un groupe électrogène. L’exploitant informe la municipalité, la sous-préfecture et l’inspection des IC. Les eaux d’extinction représentant un volume inférieur à 1 m³ rejoignent le circuit des eaux usées. L’exploitant alerte le responsable de la station de traitement de ce rejet à priori sans risque pour l’environnement, ce qui sera confirmé ultérieurement. Le transformateur du local, contenant des PCB, n’a pas été atteint mais l’exploitant décide de le supprimer lors de la réhabilitation à neuf des différents appareils permettant l’alimentation du site et de le remplacer par un transformateur sans PCB.

Le risque électrique est bien identifié sur le site. La vérification annuelle de l’installation électrique a eu lieu le 10/03/12 et une vérification tous les 2 ans des équipements électriques par thermographie infrarouge est également pratiquée, la dernière datant du 22/08/11.

A la suite de ce sinistre, le contrôle par thermographie infrarouge réalisé tous les 2 ans passe à un contrôle annuel. L’ensemble des dommages (dommages matériels sur site et hors site : installation du groupe électrogène pour les habitations voisines, pertes de production et décontamination du local) est évalué à 200 Keuros.