Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’une opération de maintenance dans une laiterie, une fuite de soude diluée à 2 % se produit, entraînant un rejet dans les égouts puis dans le LOIR.

Deux techniciens de maintenance interviennent sur le système de nettoyage des installations, l’un s’occupe de la consignation de l’installation, tandis que l’autre commence le démontage. Une vanne située sur la canalisation de solution de soude destinée au nettoyage des installations hydrauliques de l’usine se rompt, entraînant une fuite importante du produit au sol. Aucun blessé n’est à déplorer mais le débit important de la fuite ne permet pas de collecter l’ensemble de la soude dans les grilles d’eaux usées du local ; 2 000 l s’échappent et s’écoulent en direction du LOIR. L’arrêt des installations et la mise en sécurité du personnel s’effectuent en 10 min. La fuite est maîtrisée à 12 h. L’exploitant appelle les pompiers et la mairie vers 12h10 et lance en parallèle des analyses de pH, sur des échantillons d’eau prélevés au lieu de l’écoulement dans le ruisseau, qui se situe entre 7,6 et 7,7. Les pompiers, arrivés à 12h15, sécurisent le périmètre en installant un barrage flottant puis attendent la cellule chimique qui arrive à 13 h. Celle-ci envoie un bateau pour effectuer des prélèvements en différents points. Le pH mesuré sur la zone impactée est de 7,77 et varie de 7,83 à 8,40 autour de cette zone. En l’absence de pollution avérée, le dispositif est levé à 13h45. La vanne incriminée est remise en état.

L’exploitant effectue une enquête qui met en évidence la mauvaise coordination de l’intervention. L’exploitant décide de renforcer les modes opératoires des phases de consignation des équipements lorsqu’il y a plusieurs intervenants en complétant la procédure de consignation/déconsignation : seule la personne en charge de la consignation pourra démarrer ou faire démarrer l’intervention. Les techniciens de maintenance sont informés de ces nouvelles règles.