Pollution
Humain
Environnement
Economique

Sur un site pétrochimique alimenté par une raffinerie voisine, un débordement de diesel marin léger est constaté vers 2 h sur un bac de stockage ; 30 m³ de carburant se retrouvent dans la cuvette de rétention. Les pompiers internes recouvrent la cuvette de mousse pour limiter les rejets de COV, puis le produit est pompé pour être incinéré. La cuvette est nettoyée avec de l’eau haute pression qui est ensuite envoyée dans le bassin de déshuilage de l’usine.

Selon l’exploitant, l’alarme de niveau haut du bac s’est déclenchée dans la salle de contrôle de l’usine pétrochimique, mais ses opérateurs ont alerté trop tardivement ceux de la raffinerie (erreur de communication). De ce fait, la pompe de transfert n’a été arrêtée qu’une fois le débordement constaté sur le site pétrochimique. De plus, l’alarme de niveau haut du bac se déclenchait parfois dans la salle de contrôle du site pétrochimique lors des transferts de diesel sur ce bac, même si le niveau maximal de remplissage n’était pas atteint. L’exploitant de la raffinerie installe une coupure automatique du transfert de diesel dès que le volume normal de remplissage du bac est atteint (compteur de débit). L’exploitant du site pétrochimique revoit le seuil de déclenchement de l’alarme de niveau haut du bac pour qu’elle ne se déclenche qu’en cas de dépassement du seuil normal de remplissage. Pour réduire les erreurs de communication entre les 2 sites, la procédure de transfert est revue pour que les opérateurs pilotant les transferts sur chaque site échangent leurs noms au démarrage de l’opération. Une sensibilisation des opérateurs à la prise en compte des alarmes est effectuée.