Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des effluents organiques d’une usine de transformation de viande polluent le DOURDU. Le rejet d’effluents industriels provient d’un exutoire d’eau pluviale du réseau communal.

La pollution serait due à la rupture d’une canalisation d’un réseau secondaire, permettant l’acheminement des jus de pressage des matières stercoraires (matières en rapport avec les excréments) sur le site industriel. Le cheminement de ces effluents vers le DOURDU est dû à une communication non identifiée entre les réseaux de l’entreprise et le réseau d’eau pluviale de l’entreprise voisine via un réseau désaffecté situé sous la voie publique.

La concentration en NH4+ mesurée par un agent de l’ONEMA au point de déversement est de 15 mg/l et à 1 km en aval de 2 mg/l. L’agent note une augmentation de la turbidité de la rivière en aval du rejet ainsi qu’une sédimentation importante de matières organiques (effluents de couleur marron, composés de poils, débris végétaux ayant subi un processus de digestion et ayant une forte odeur de matières stercoraires). Il constate également une mortalité piscicole (disparition des poissons en aval et une anguille morte).

Des moyens conséquents sont engagés pour rechercher l’origine de la pollution : mise en place d’obturateurs pneumatiques à différents points stratégiques des réseaux, recherche et identification des défauts sur la canalisation suspectée par inspection vidéo, vérification de l’état du poste de relèvement des effluents et de la canalisation de refoulement des effluents du site vers la station d’épuration.

A la suite de cette pollution, les liaisons identifiées entre les réseaux de l’établissement et les réseaux extérieurs sont condamnées. Une nouvelle canalisation de 100 m est installée. L’exploitant réalise une étude pour renforcer le plan de contrôle des canalisations des réseaux eaux pluviales et eaux usées.