Un feu se déclare vers 22 h sur une ligne de production de papier toilette de 25 m au sein d’une papeterie soumise à autorisation. Le feu est éteint par le système d’extinction automatique. L’électricité est coupée dans l’établissement. Les pompiers effectuent des reconnaissances pour s’assurer de l’extinction complète, ils n’ont pas à intervenir. Les eaux d’extinction ont ruisselé dans plusieurs ateliers de production ainsi que dans le stockage de matières premières qui est inondé. Les dégâts engendrés sont conséquents. Les 10 employés de la ligne d’emballage sont en chômage technique. La fumée a incommodé 1 employé. Les eaux d’extinction ont été retenues dans un bassin du site.

L’inspection des installations classées se rend sur les lieux le 22/08. Elle constate que le personnel ne connait que partiellement les consignes de sécurité, que l’industriel n’a pas fourni d’adaptateur pour permettre aux secours de brancher leurs lances sur les bornes du site, que certaines consignes ne sont pas à jour, que de la poussière de ouate se trouve en grande quantité dans les locaux et que certains dispositifs de sécurité (portes coupe-feu, exutoires de fumée) sont absents ou ne fonctionnent pas correctement. En outre, l’exploitant n’a pas averti l’inspection dans les délais. Les pompiers se plaignent du fait qu’à leur arrivée, personne ne les attendait pour les guider dans le complexe. Il leur a fallu 30 minutes pour accéder à l’atelier sinistré. La cause du sinistre n’est pas déterminée.