A la suite de l’arrêt fortuit pendant la nuit d’un groupe de production situé en amont, la côte de retenue d’un barrage baisse. A 7h30, un technicien mesure une cote inférieure de 70 cm au niveau très bas et constate le dysfonctionnement du dispositif de renvoi d’alarme vers le service d’astreinte. Les capteurs de niveau bas et très bas (poires de niveau) ont fonctionné correctement mais le signal n’a pas été transmis. Les groupes de production du barrage amont sont remis en route et la cote de retenue repasse le niveau minimal à 10 h.

Le regroupement des alarmes de niveau bas et très bas sur un même canal de transmission a créé un mode commun de défaillance : les signaux étaient présents sur place, mais n’ont pu être reportés au site distant de conduite en raison d’une défaillance de la liaison avec le barrage. Afin de résoudre ce problème, l’exploitant planifie l’ajout d’une seconde voie de transmission entre chacun des barrages et le centre de conduite. L’alarme de niveau bas sera transmise par la voie normale et celle de niveau très bas par la voie de secours. L’exploitant met également en place une formalisation de l’état des installations et des défauts présents sur les sites distants lors de la relève des équipes du centre de conduite distant.