Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10 h, un joint d’étanchéité se rompt sur un échangeur de chaleur et provoque une fuite d’acide chlorhydrique (HCl) à 34 %. Les systèmes de sécurité (débitmètres et mesures de pression) déclenchent l’arrêt de l’installation. L’atelier est intégralement sur rétention : les écoulements gravitaires sont collectés et traités. Cependant, à cause de la pression (circuit sous 3 bar), une dizaine de litres d’HCl est projetée sur le bardage métallique qui déborde légèrement de la zone sous rétention. L’acide s’écoule alors sur le sol, rejoint par infiltration un regard d’eaux pluviales à proximité, puis se déverse dans le ruisseau récepteur.

Une mortalité aquatique est constatée dans l’après-midi par le propriétaire d’un étang de 15 m² alimenté par le ruisseau. Les agents de la police de l’eau se rendent sur place et constatent également une atteinte du milieu (poissons et invertébrés) jusqu’à la confluence du cours d’eau supérieur.

Les eaux polluées sont pompées et neutralisées le jour même à 18 h, l’étang du voisin le lendemain ; 8 t de déchets sont traitées. Les mesures de pH sont normales dès le lendemain et le pH au point de rejet est surveillé tous les jours pendant 1 mois. L’exploitant n’avait pas identifié le risque d’écoulement hors de la rétention via ruissellement sur le bardage intérieur ; il vérifie l’ensemble de ses systèmes de rétention et revoit ses procédures d’obturation des exutoires d’eaux pluviales.