Pollution
Humain
Environnement
Economique

Essentiellement utilisé pour l’accueil et le pointage des plaisanciers, un canot pneumatique semi-rigide de 6,5 m à propulsion électrique explose sans flamme peu après 9 h, quand 1 employé de la capitainerie du port met le contact après avoir débranché les batteries. L’arrière du bateau se soulève brutalement. Projeté dans les airs par un souffle puissant, l’agent retombe inconscient dans l’eau à 1 m du ponton carburant. Les secours hospitalisent l’employé gravement traumatisé, victimes de plusieurs fractures, mais dont le pronostic vital n’est pas engagé. Le canot, poupe éventrée, est partiellement détruit. Aucune pollution des eaux n’est détectée.

Acheté en mai, ce canot était l’un des 3 bateaux de pré-série actuellement en service dans les ports de plaisance bretons avec ceux de Brest (29) et Port-Halligen (56). Leurs autorités sont alertées et l’utilisation des 3 canots est suspendue. La gendarmerie effectue une enquête pour déterminer l’origine de l’accident. Le constructeur et un tiers indépendant réalisent des expertises avant que les plongeurs renflouent le canot.

De l’hydrogène (H2) aurait été émis par les batteries sèches du bateau qui avait fait l’objet d’essais la veille. A la suite de difficulté de charge de ces accumulateurs, il avait été recommandé de les laisser raccordés à une prise électrique toute la nuit.