Un violent séisme (Mw = 9) frappe à 14h46 une usine d’assemblage d’ordinateurs, d’imprimantes et de serveurs informatiques. Les 1 000 employés travaillant sur les chaînes d’assemblage et de test sont obligés de s’asseoir pendant 3 à 4 min pour ne pas tomber, certains paniquent lors de la chute des équipements au sol et des bris de vitres et des éclairages. A la fin des 1ères secousses vers 14h50, le bâtiment principal est évacué en bon ordre et les employés se retrouvent dehors en tenue de travail légère alors qu’une tempête de neige est en cours. A 15h30, le comptage des employés est terminé et ceux-ci sont autorisés à entrer avec leur casque dans les vestiaires pour récupérer leurs vêtements chauds, leurs clefs de voiture et rentrer à leur domicile. Dans le bâtiment de production, aux normes parasismiques, les secousses ont entraîné : la coupure de l’alimentation en eau, la fissuration de murs, la rupture de tuyauteries d’eau, la chute d’équipements en hauteur : faux-plafonds, racks de câbles électriques, climatiseur, conduites d’air conditionné, la destruction de 500 ordinateurs individuels en cours de fabrication ; des dommages à 4 ascenseurs, 1 convoyeur et aux équipements de test. Les répliques sismiques qui se produisent moins d’1 mois après (Mw = 7,1) aggravent les dommages aux structures : chutes de murs fissurés et de faux-plafonds. Il n’y a aucune victime. Le remise en état mobilise 130 employés et plus de 300 prestataires. L’usine redémarre 11 jours après et retrouve sa pleine activité 41 jours après. Le montant des dommages et pertes de production est évalué à plus de 50 millions d’Euros.