Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un méga-tsunami (hauteur sur la côte 9,5 m), provoqué par un important séisme (Mw = 9, le grand séisme du Tohoku), atteint vers 14h54 une usine de ciment située en zone portuaire. Dès les premières secousses survenues vers 14h46, les 156 employés évacuent en hauteur et les installations sont mises en sécurité. La partie basse du site est noyée sous 5 à 6 m d’eau, provoquant d’importants dommages mais pas de victimes. Un navire vraquier au poste de chargement de ciment a le temps de larguer les amarres et d’affronter les vagues de face quand elles se présentent dans le port. Les bacs de fioul alimentant les fours rotatifs, le stock de déchets à incinérer et les stockages en vrac de matières premières minérales (argile, silice…) situés en bord de mer sont balayés par le tsunami. Un des 2 fours rotatifs, celui situé le plus bas, est noyé. Une partie des infrastructures portuaires est détruite : quais et grues de déchargement, silos et entrepôts de stockages, lignes et station de transformation électrique, infrastructure ferroviaire reliant le site à une zone d’extraction de calcaire. Un convoi routier de secours envoyé par le siège de l’entreprise arrive sur le site 6 jours après avec des vivres et du matériel de réparation. Le montant des dommages est estimé à 92 millions d’Euros. Le four rotatif intact est redémarré 2 mois après et ses installations sont adaptées afin de pouvoir brûler les déchets générés par le tsunami dans la région (désalinisation préalable). La production de ciment reprend 8 mois après et le 2ème four 9 mois après pour augmenter la capacité d’incinération des déchets préalablement dessalés.