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Dans une menuiserie soumise à déclaration, un feu se déclare à 11h45 au niveau d’un stockage temporaire d’1 m³ de polystyrène en attente de rangement. Les flammes se propagent très rapidement à la charpente en bois du bâtiment et aux diverses marchandises stockées en mezzanine. Un employé est légèrement brûlé à la tête et à la nuque. Le lotissement voisin sous le vent est évacué (50 personnes), mais pas les écoles proches. Le sinistre s’étend à la végétation. Malgré des difficultés d’alimentation en eau et d’accès au bâtiment (fragilité et instabilité), les pompiers éteignent le foyer principal vers 17 h, les autres sont traités dans la nuit et le lendemain. Les locaux sont détruits sur 6 500 m², tout comme plusieurs camions. Durant le sinistre, 80 m³ de polystyrène, 15 m³ de film en polyéthylène et 100 m³ de panneaux de particules mélaminés sont brûlés. 82 pompiers ont été sollicités au plus fort de l’intervention.

L’inspection des installations classées se rend sur le site le 03/07. Deux hypothèses sont retenues sur l’origine du sinistre. La première est celle de la projection d’une étincelle dans le stock de polystyrène lors du fonctionnement d’une machine à découper le bois. En effet, certains panneaux issus du recyclage peuvent contenir des résidus métalliques. La seconde hypothèse est celle de la chute ou de l’éclatement d’une rampe d’éclairage (néons).

L’exploitant mandate un organisme spécialisé afin de réaliser une étude de pollution des sols à la suite de l’écoulement dans le milieu des eaux d’extinction. Selon les pompiers, une grande partie de ces eaux s’est évaporée lors du sinistre et une faible partie s’est évacuée par le réseau d’eaux pluviales ou en contrebas de l’usine vers une voie ferrée. A la suite de l’accident, 131 employés sont en chômage technique.