Un flacon de 250 ml d’acide picrique cristallisé et un flacon de 500 ml d’acide picrique en solution sont découverts lors d’un inventaire vers 16 h dans le laboratoire du département de génie biologique d’un IUT. Le chef d’établissement fait évacuer les 170 élèves présents, tout en demandant à la faculté de droit et à l’IUFM voisins de faire de même. Sollicitée par les secours en fin de journée, une cellule d’appui aux situations d’urgence signale un risque d’inflammabilité pour le flacon d’acide en solution et d’explosivité pour celui qui contient l’acide cristallisé dés l’instant où ce dernier contient moins de 30 % d’eau (puissance dépassant légèrement celle du TNT). Cette cellule indique que seuls les services du déminage peuvent intervenir. La préfecture fait intervenir les démineurs de Bordeaux le lendemain : ils évacuent les flacons à 16h30 dans des caisses à sable permettant d’absorber les chocs et les font exploser à 17h30 dans une carrière proche. Les flacons auraient été “oubliés” depuis des années dans l’armoire où ils ont été découverts.