Un feu se déclare vers 14 h sur une cuve d’électrozingage à l’arrêt dans une usine métallurgique. Un salarié d’un atelier voisin apercevant de la fumée sortant de la toiture donne l’alerte ; 49 employés évacuent l’établissement. Les secours établissent un périmètre de sécurité de 200 m dans lequel la circulation est interdite. Le service de l’électricité coupe une ligne de 20 kV. La cinquantaine de pompiers mobilisés maîtrise l’incendie en 2 h ; l’un d’eux victime d’une allergie (?) ou de brûlures au contact d’acide sulfurique (H2SO4) à 96 % sera hospitalisé par précaution. Un bâtiment contigu au sinistre abritant un stock de 30 m³ de H2SO4 en GRV de 1 000 l a été protégé lors de l’intervention ; une fuite d’acide dilué sera cependant constatée sur l’un d’eux avec un épandage dans la rétention associée et un écoulement localisé vers la rue rapidement maîtrisé. Une société spécialisée pompe l’acide déversé vers 17h30. Aucun impact sur l’environnement n’est signalé. Les pompiers attribueront à de possibles réactions chimiques accidentelles plusieurs explosions “sourdes” d’origine indéterminée entendues à l’intérieur du bâtiment à la fin de l’intervention. L’activité de l’usine reprend à 21 h. La chaîne de traitement est détruite ainsi qu’une grande partie de la toiture de l’atelier. La municipalité et la préfecture ont été informées des faits. Une défaillance d’une résistance électrique de chauffage du bain, entraînant une augmentation importante de la température du contenu du bac de traitement de surface, pourrait être à l’origine de l’incendie.