Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une papeterie, un incendie se produit au niveau d’un extracteur d’air d’un atelier de 500 m² vers 8 h. Les employés de l’atelier évacuent après avoir arrêté les machines de production. Les pompiers éteignent les flammes avec 4 lances à eau dont 1 sur échelle. Les dégâts matériels s’élèvent à 10 keuros et les pertes d’exploitation à 38 keuros. L’activité reprend le lendemain dans la soirée.

Les eaux d’extinction (50 m³), composées essentiellement de fibres de cellulose utilisées dans le process sont traitées comme lors du fonctionnement normal de l’usine par la station d’épuration des eaux résiduaires. Aucun produit additif ne s’est par ailleurs écoulé. Les résultats d’autosurveillance ne relèvent rien d’anormal.

Selon l’exploitant, l’incendie serait dû à une défaillance mécanique du moteur de l’extracteur qui aurait provoqué un échauffement. L’industriel précise à l’inspection des installations classées que le moteur avait été remis en état en 2009.

A la suite de l’accident, de nouveaux extracteurs plus modernes sont installés. Un contrôle systématique et préventif des extracteurs de toiture est également mis en place.