Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un barrage d’un volume de 750 000 m³ (retenue normale), construit dans les années 1980 pour la défense des forêts contre les incendies, connait des fuites d’eau sur le parement aval en octobre 2006. A l’issue d’un fort épisode pluvieux dans le département du Var du 4 au 6/11, l’ouvrage qui était maintenu vide dans l’attente d’expertises (vanne aval de la vidange de fond consignée en position ouverte) se remplit. Une venue d’eau de 10 l/s est détectée à 7 h le 10/11 au cours d’une visite de contrôle par l’exploitant, dans la même zone que la fuite précédente. La présence d’une fuite, vanne de vidange ouverte, conduit à considérer cette résurgence comme plus inquiétante et une surveillance permanente est décidée par le préfet dans l’attente de la vidange totale du barrage. Deux pompes d’un débit de 850 l/min sont installées le jour-même pour accélérer la vidange de la retenue.

Le 14/11, la retenue a été abaissée à une hauteur résiduelle de 6 mètres et la fuite a disparu. Le 17/11, une inspection de la conduite de vidange de fond permet de détecter un amas de corps solides dans la moitié inférieure de la vanne de vidange de type papillon (pivotant autour d’un axe horizontal traversant la conduite de vidange). L’exploitant engage des travaux de sauvegarde immédiate, dans l’attente de travaux de réparation définitifs.

En 2006, la fuite avait été attribuée à la corrosion, un défaut de soudure ou une dégradation du béton d’enrobage de la conduite de vidange située à la verticale, 2 m en dessous. Les investigations réalisées par caméra en 2010 et 2011 n’ont pas relevé d’anomalies importantes dans cette zone. Lors de l’hydrocurage de la conduite effectué en juin 2012, préalablement aux travaux de réparation de la conduite de vidange, une perforation de 120 cm² débouchant sur une cavité est détectée. 1 300 litres de coulis de béton sont injectés autour de la conduite. Cette perforation explique la fuite de novembre 2011 : lors du remplissage de la retenue par les fortes pluies, la montée en charge de la conduite dont la vanne était partiellement obstruée a favorisé l’alimentation de la résurgence par la zone perforée.