Pollution
Humain
Environnement
Economique

Deux unités d’une raffinerie s’arrêtent vers 12h15 à cause d’une baisse de l’apport en sulfure d’hydrogène (H2S) et d’un mauvais débit en gaz naturel provoqué par un problème d’instrumentation à la suite de températures extérieures négatives. Le flux de H2S est alors envoyé à la torche. Après 10 minutes, le consoliste en salle de contrôle ne perçoit pas la présence de flamme sur la torche via la caméra et constate la présence d’une alarme de dysfonctionnement de la flamme pilote. Malgré son acquittement la veille, l’affichage du défaut dans la salle de commande restait actif depuis la veille à 8h22. Le voyant d’alarme commun aux 3 veilleuses de la torche ne permet pas au consoliste d’identifier précisément le dispositif défaillant car les informations de température et d’enregistrement sont relevées au pied de la torche. A 12h45, un opérateur constate qu’un des 3 voyants de contrôle en pied de torche est rouge. L’exploitant tente alors de forcer la combustion en envoyant de l’hydrogène (H2). L’essai n’est pas satisfaisant. Le flux est alors basculé sur une seconde torche pour permettre le rallumage de la première torche. Celle-ci est remise en service à 14h45 et les 3 voyants en pied de torche sont repassés au vert indiquant une température, mesurée par 3 thermocouples au nez de torche, supérieure à 150 °C. L’inspection des installations classées est informée.

L’exploitant estime qu’au maximum 180 kg d’H2S ont été émis à l’atmosphère. Le personnel d’une autre unité en a perçu l’odeur mais le détecteur en pied de torche ne s’est pas déclenché.