Un pêcheur alerte les pompiers vers 18 h pour une pollution de la FURE. Les secours interviennent et détectent de la mousse à la surface de l’eau en sortie de la station d’épuration d’une papeterie soumise à autorisation. Toutefois, aucune odeur particulière, ni de conséquences sur la faune aquatique ne sont constatées. La mesure du pH de l’eau à partir de plusieurs prélèvements dans la rivière donne un pH de 8,2.

L’inspection des Installations Classées, prévenue des faits, effectue une enquête. L’exploitant lui communique la fiche de données sécurité du produit utilisé dans le cadre du process qui serait responsable de la pollution. Après examen des documents, il s’avère que ce produit est entièrement biodégradable. Un excès de phosphore est néanmoins détecté par l’exploitant en sortie de step dans le cadre de l’autosurveillance de ces rejets. Selon l’industriel, cet excès de phosphore pourrait être à l’origine de la mousse dans la FURE. Toutefois, il continue des tests en laboratoire sur les différentes étapes de son procédé de fabrication pour essayer de comprendre l’origine de la pollution et éviter que la situation ne se reproduise.