Une fuite se produit vers 16 h sur la canalisation principale (DN 450, Pression entre 25 et 32 bar) d’un réseau d’eau surchauffée (160 °C) qui alimente 3 quartiers de la ville ; 7 300 logements, soit 18 000 personnes, ainsi que des crèches, 15 écoles, 3 collèges, une université et une maison de retraite sont privés de chauffage.

La municipalité ouvre, vers 17h30, 3 gymnases chauffés pour accueillir les habitants. L’exploitant du réseau localise la fuite vers 17h30 en réalisant une tranchée avec une pelle mécanique. Les travaux de colmatage et de renforcement démarrent à 19 h mais les derniers habitants sont réalimentés 3 jours plus tard, le temps de chauffer progressivement le réseau.

La canalisation datant de la fin des années 1960, longue de 18 km et alimentée par une usine d’incinération était enterrée en caniveau, calorifugée et protégée par des dalles bétons. C’est la rupture d’une de ces dalles qui aurait provoqué la fuite. Les températures extrêmement froides ont peut-être joué un rôle dans la dégradation de la canalisation.