Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Les sprinklers du local chaufferie d’une usine d’impression sur films plastiques d’emballages se déclenchent vers 5h15 jusqu’à 5h30. Deux explosions se produisent ensuite au niveau de la rétention d’une chaudière. Un mur double peau avec cloison anti-feu, arrosé par les sprinklers, contient le choc des déflagrations et empêche la propagation de l’incendie. Les pompiers circonscrivent les flammes avec l’appui du réseau des 9 têtes de sprinklers.

Les conséquences sur l’environnement sont limitées : les eaux d’extinction sont contenues dans des citernes mobiles. En revanche, la chaudière est endommagée par le souffle de l’explosion. Les machines d’impression seront arrêtées pendant 13 jours.

L’exploitant met en place un plan de gestion de crise afin de sécuriser la zone sinistrée et remettre en état l’installation sprinkler. Un organisme spécialisé est également mandaté pour déterminer les causes des explosions. Plusieurs hypothèses sont ainsi émises :

  • une fuite de fluide thermique (huile) se serait produite au niveau d’un joint ou d’une bride de la chaudière ;
  • l’huile aurait été chauffée au-delà de son point éclair et répandue dans le local chaufferie ;
  • le foyer alimenté chauffe la rétention métallique couverte et fermée qui pouvait contenir de l’huile au moment des faits ;
  • le feu provoque une montée rapide en température de la rétention, les résidus d’huile présents dans la rétention se vaporisent et leurs vapeurs participent à la montée en pression ;
  • la rétention étant en volume confiné, la pression passe au-delà de la résistance mécanique de l’assemblage et l’explosion se produit ;
  • la seconde explosion serait liée au gaz naturel qui s’échappe des canalisations rompues, le feu étant toujours alimenté par l’huile thermique.

Les constats visuels sur le lieu de l’accident permettent de dire que les ouvertures dans le bâtiment côté extérieur, le toit du local et le mur entre le local compresseur ont servi d’évents d’explosion.