Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 8 h, un exploitant piscicole découvre la mort des 25 000 truites (4,5 t) de son élevage et alerte les secours. Sur place, l’ONEMA et la gendarmerie constatent également une mortalité éparse de poissons sauvages sur 1,5 km des LOGES en amont de la pisciculture, jusqu’à l’aval immédiat d’une exploitation agricole. Ils y découvrent un bidon couché et vide, ayant contenu des produits phytosanitaires. Des poissons sauvages et d’élevage morts sont prélevés. Les pompiers et le maire se rendent dans la pisciculture. Une entreprise spécialisée récupère les poissons morts le surlendemain.

Les analyses ne permettent pas de déterminer l’origine de la pollution. Deux hypothèses sont envisagées :

  • le lavage la veille aux abords de l’exploitation agricole (avec l’assentiment du propriétaire de celle-ci) d’un malaxeur de béton intervenu sur le réseau routier voisin : ni les résultats des prélèvements effectués dans les regards conduisant au ruisseau par l’ONEMA, ni les fiches de sécurité des produits employés fournies par l’entreprise de TP ne permettent d’identifier de polluant de nature à causer la mortalité de poissons observée ;
  • les traitements herbicides effectués par l’agriculteur : les dernières opérations datent de plusieurs semaines et aucun résidu de ces produits n’a été détecté dans les eaux.