Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Le 04/01, l’exploitant d’une centrale nucléaire prélève un échantillon d’eaux souterraines par un piézomètre. Les résultats d’analyse, reçus le 13/01, révèlent une activité volumique en tritium (isotope radioactif de l’hydrogène) de 540 Bq/l au lieu de 8 Bq/l maximum attendus. Le tritium provient des effluents de la centrale nucléaire. Ces effluents, contenant des éléments radioactifs, sont traités et conditionnés dans des réservoirs puis rejetés dans la VIENNE. Les réservoirs disposent d’une rétention.

L’ASN inspecte le site le 17/01.

Les inspecteurs constatent que le revêtement de la rétention est dégradé en de nombreux endroits et n’est plus étanche. A cause d’une fuite sur une vanne d’un des réservoirs, de l’eau tritiée s’est accumulée dans cette rétention non étanche, causant un rejet non maîtrisé de tritium dans l’environnement. Cependant, les eaux souterraines contaminées n’alimentent pas de réseau d’eau potable et l’activité en tritium ne présente pas de risque sanitaire au regard des normes internationales. Les analyses complémentaires n’indiquent la présence d’aucun autre radioélément artificiel. L’activité en tritium dans la VIENNE est conforme aux limites fixées par les autorisations de rejet. L’exploitant décide de contrôler quotidiennement la nappe phréatique.

Le retard dans l’obtention des résultats s’explique par la charge de travail du laboratoire de surveillance du site. Cependant, entre le 9 et le 13, le laboratoire n’a pas alerté la direction de la centrale des valeurs anormalement élevées.

L’ASN demande à l’exploitant :

  • de réparer ses rétentions, d’en renforcer la résistance et de modifier la périodicité de leur contrôle.
  • de suivre la qualité des eaux souterraines, d’en faire contrôler la qualité par un laboratoire agréé et de rendre public les résultats d’analyses.
  • de finaliser l’analyse technique et de réparer les équipements en cause.

L’exploitant engage les réparations des équipements défectueux dès la fin de la vidange du réservoir incriminé et procède à une réfection de l’étanchéité des cuvettes de rétention selon un échéancier présenté à l’ASN.