Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A son arrivée dans une piscine collective vers 9 h, un maître nageur sent une forte odeur d’hydrocarbure et donne l’alerte. Le bâtiment abritant la piscine comporte 2 niveaux : celui où sont situés les bassins, et un niveau inférieur accueillant les locaux techniques contenant une cuve de fioul. L’édifice est construit sur un ravin busé se rejetant dans le torrent du SAUZE qui rejoint le torrent des GALAMONDS qui conflue avec L’UBAYE.

Les secours détectent un rejet de fioul en contrebas de la piscine, ainsi qu’une pollution des 3 cours d’eau sur 10 km. Les hautes eaux en période hivernale ne permettent pas le déploiement de barrages flottants.

Le rejet s’est produit alors qu’une livraison de 11 m³ de fioul avait eu lieu le matin même à 8h20. L’approvisionnement se faisant depuis un poste externe, le livreur ne dispose pas de l’accès aux locaux techniques et ne peut donc pas contrôler la jauge située sur la cuve. Sans moyen de vérification du niveau réel, le remplissage est réalisé “en aveugle” en surveillant la quantité effectivement délivrée au compteur du camion citerne.

Au cours de la livraison, un débordement s’est produit en partie supérieure de la citerne par les trous d’homme d’entretien fermés, mais non étanches. En l’absence de bac de rétention, le fioul s’est déversé dans le ruisseau par un orifice aménagé à même le sol sous la citerne, au travers duquel on voit s’écouler le cours d’eau. Des traces d’hydrocarbure sont relevées sur les parois externes de la citerne lors de l’intervention des pompiers, puis des gendarmes. D’autres traces sont également visibles sous la demi-paroi de tôle galvanisée séparant de manière non étanche le local de la citerne du reste des locaux techniques. Un second point de rejet est localisé dans ces locaux techniques où se trouve un autre regard d’accès direct au cours d’eau, toujours ouvert et permettant le rejet direct au milieu naturel de tous types d’écoulements polluants ou non : nettoyage, condensation….

En l’absence de limiteur de remplissage, le livreur ne constatant aucun déversement de trop plein par l’évent a considéré que la livraison était conforme avant de quitter les lieux. Par ailleurs, aucune trace d’inspection de la citerne âgée de 30 ans n’a été retrouvée.